Mercredi 3 mars 1858 : quatorzième apparition.

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Un mercredi de Carême.

 

En ce mercredi de Carême, Bernadette s’est bien agenouillée comme de coutume devant la niche à la Grotte. Or, au fur et à mesure que le chapelet est égrené, Bernadette sent monter en elle une grande tristesse. L’apparition n’est pas là. Elle se relève et reprend le chemin du retour. Les larmes lui sont montées aux yeux. De la bousculade et des rumeurs. Y avait-il le recueillement souhaité ?

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Une apparition différée.

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L’heure de l’école a sonné. Bernadette s’applique de son mieux. A la sortie cependant, elle ressent en son for intérieur un appel : celui d’Aquéro. Elle prévient des membres de sa famille qui l’accompagnent jusqu’à la Grotte. La joie l’illumine. Aquéro est là, souriante, qui l’attend. L’apparition sera courte mais Bernadette est rassurée.

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Bernadette et l’abbé Peyramale.

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Bernadette a de nouveau une commission à faire passer à l’abbé Peyramale. Elle lui dit que la Dame veut toujours la chapelle. Elle lui a bien demandé son nom mais elle n’a fait que sourire. Alors l’abbé a l’idée de demander un signe. Si la Dame veut sa chapelle, qu’elle fasse fleurir le rosier de la Grotte. Et l’abbé d’ajouter : « si elle dit son nom, et si elle fait fleurir le rosier, nous lui ferons bâtir une chapelle, et elle ne sera pas « toute petite » va ! Elle sera toute grande. »