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L'apparition du 13 septembre 1917 à Fatima . 

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L'apparition du jeudi 13 septembre 1917.

 

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La sincérité des voyants  touche le cœur

de plus en plus de personnes.

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De plus en plus de personnes croyaient aux apparitions. Elles étaient touchées par la sincérité des voyants qui, si jeunes, faisaient face à de multiples épreuves .

De plus, des prodiges avaient été constatés à la Cova da Iria le 13 août et par conséquent, beaucoup se montraient favorables à la réalité des apparitions.

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La patience héroïque des trois pastoureaux .

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Les trois voyants devaient faire face à de nombreuses souffrances, notamment de la part des autorités locales. Leur patience était mise à rude épreuve . Certaines personnes du hameau même les méprisaient , les humiliaient .

De plus, l’attitude  indifférente du curé de la paroisse et des prêtres des environs était pour eux une souffrance qui venait s’ajouter aux autres . C’est la raison pour laquelle ils étaient très désireux de revoir Notre-Dame qui leur avait demandé de venir le 13 de ce mois.

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A la Cova da Iria , le 13 septembre 1917 .

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On dénombre entre 25.000 et 30.000 personnes à la Cova da Iria en ce 13 septembre 1917 . La plupart des pèlerins récitent le chapelet avec ferveur . Un témoin oculaire a écrit :

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« C'était un pèlerinage vraiment digne de ce nom, dont la vue seule faisait pleurer d'émotion. Jamais il ne m'avait été donné de voir, durant toute ma vie, une telle manifestation de foi... Sur le lieu des Apparitions, les hommes se découvraient. Presque tout le monde se mettait à genoux, et priait avec ferveur... »

 

Au milieu de la foule des pèlerins, il y avait, cette fois ci , quelques prêtres et aussi des  séminaristes.

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Un globe lumineux  .

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Un globe lumineux fut aperçu par certaines personnes à midi, heure solaire, dans un ciel bleu sans nuage. Il se déplaçait du Levant vers le Couchant, en glissant lentement  ;  il disparut quelques secondes puis  réapparut et cette fois-ci , il se dirigea vers le chêne-vert.

 

La lumière du jour diminua à cet instant.

 

L’apparition de Notre-Dame et l’annonce de la bénédiction du monde.

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Lucie osa interroger Notre-Dame qui lui dit :

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« Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre Seigneur viendra, ainsi que Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ; Il bénira le monde. »

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Les petits pastoureaux avaient pris au sérieux les paroles de Notre-Dame qui leur avait demandé des sacrifices pour la conversion des pécheurs . Ils  s'étaient mis une corde autour des reins, qu'ils portaient jour et nuit, ce qui les faisaient souffrir, mais Notre-Dame leur dit :

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« Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour. »

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A une demande de guérison pour une petite fille sourde et muette, Notre-Dame répondit :

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« D'ici un an, elle se trouvera mieux. »

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Puis, à d'autres demandes , elle dit :

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« Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre Seigneur ne se fie pas à eux. »

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Ces dernières paroles ont été très commentées. Elles semblent dire qu’il ne suffit pas de prier Dieu lorsque l’on est dans le besoin ou dans la souffrance mais qu’il faut prier Dieu toujours , dans les bons comme dans les mauvais moments de notre existence terrestre . Et ainsi nous obtenons la confiance du Seigneur . Prier sans cesse …

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Notre-Dame demanda ensuite des brancards de procession afin de les porter pour la fête de Notre-Dame du Rosaire.

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Lucie lui proposa d'accepter deux lettres et un petit flacon d'eau de senteur qui lui avaient été donnés par un homme d'une paroisse voisine, mais Notre-Dame répondit :

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« Cela ne convient pas pour le Ciel.

En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient »

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Puis elle s’éleva  et disparut comme les fois précédentes.

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 Père Manuel Nunes Formigão ,

chanoine de Lisbonne.

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Le Père Manuel Nunes Formigão , chanoine de Lisbonne,se trouvait ce jour-là sur le lieu même des apparitions. Il avait su gagner la confiance des parents et des voyants de Fatima grâce à sa délicatesse et son souci de connaître la vérité . Il était  alors professeur au séminaire et au lycée de Santarém († le 30 janvier 1958 à Fatima).

 

Plus tard, le 27 septembre, il revint à Fatima pour interroger les trois pastoureaux et leur sincérité le rendit convaincu de la réalité des apparitions . Il les soumettait cependant à rude épreuve en leur posant autant de questions que nécessaire afin de bien discerner et de voir s’ils n’étaient pas victimes d’une hallucination.  

 

Peu avant le 13 octobre , il revint à Fatima pour interroger de nouveau les trois voyants . Il était de plus en plus convaincu du caractère surnaturel des apparitions et avait hâte d’assister à l’apparition du 13 octobre , jour où avait été promis le grand miracle .

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