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Les apparitions à Tuy , le 13 juin 1929. 

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L' apparition du 13 juin 1929 à Tuy

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La situation de Sœur Lucie .

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Sœur Lucie se trouve maintenant à Tuy ( Espagne ) . En effet, les Sœurs Dorothée portugaises avaient leur noviciat à Tuy . Lucie, âgée de 18 ans , y était entrée le 25 octobre 1925 . Tout de suite elle était allée à Pontevedra ( Espagne ) afin d’y faire son postulat . Elle y resta du 25 octobre 1925 jusqu’au 20 juillet 1926 où elle se retrouve à nouveau à Tuy pour finir son postulat . Elle prit le voile le 2 octobre 1926 et commença alors son noviciat . Après ses deux ans de noviciat , elle fait profession le 3 octobre 1928 . Six ans plus tard, elle est de nouveau envoyée à Pontevedra où elle restera jusqu’en mai 1937 pour à nouveau revenir à Tuy . Elle y demeurera jusqu’en mai 1946 puis recevra l’ordre de revenir au Portugal . Son désir de retraite et de solitude la poussera à demander au Pape Pie XII son changement pour le Carmel .  Le 25 mars 1948, elle entre au Carmel de Sainte Thérèse, à Coimbra au Portugal . C'est là qu'elle mourut le 13 février 2005, à l'âge de 97 ans . Son procès de béatification est actuellement en cours .

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L’heure sainte du jeudi au vendredi .

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Sœur Lucie, alors à Tuy ( Espagne ) en 1929 demanda l’autorisation à ses supérieures de faire une heure sainte de 23 heures à minuit , dans la nuit du jeudi au vendredi .

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La vision de Sœur Lucie .

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Etant en prière , soudain,sœur Lucie vit  une lumière surnaturelle qui éclairait la chapelle .   Puis, sur l’autel, elle vit une grande croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Sur la partie supérieure de cette croix , elle vit le buste de Dieu le Père qui, sur Sa poitrine, portait une colombe lumineuse . Sur la croix, elle vit le Christ et à côté de Lui un calice et une grande hostie étaient suspendus . Quelques gouttes de sang coulaient sur l’hostie et dans le calice . Elles provenaient de Ses joues et de Sa blessure à la poitrine . Notre-Dame se trouvait du côté droit de la croix avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, telle que Lucie l’avait vue à Fatima. Ce Cœur avait une couronne d’épines et des flammes . Sur le côté droit de la croix , Lucie pouvait lire :

 

  « Grâce et Miséricorde. »

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La demande de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

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Notre-Dame dit à sœur Lucie :

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"Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen".

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    « Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »

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La situation de l’Eglise en 1929.

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Il y avait alors une grande persécution contre l’Eglise . Les communistes  fermaient les églises et condamnaient la pratique de la religion. De plus, les « erreurs » des communistes menaçaient la paix dans le monde entier . C’est la raison pour laquelle le Ciel demandait réparation et la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

 

Sœur Lucie se faisait très insistante et écrivit à son confesseur pour lui dire ceci :

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 "Le Bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, et si Sa Sainteté le pape promet, moyennant la fin de cette persécution, d'approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois."

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Le récit de Sœur Lucie .

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Lucie soufrait beaucoup de voir qu’aucun pape ne prenait la décision de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie .

 

Elle écrivit à Tuy  le 2 décembre 1940  le récit de l’apparition du 13 juin 1929 .

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« Cette communication se fit ainsi. J'avais obtenu de mes supérieures et de mon confesseur de faire l'heure sainte de onze heures à minuit, entre chaque jeudi et chaque vendredi."

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« Une nuit, il y avait seulement la lumière de l'unique lampe du sanctuaire [...] Tout à coup une lumière surnaturelle illumina toute la chapelle et sur l'autel apparut une croix de lumière qui arrivait jusqu'au plafond. Dans une lumière encore plus claire, on voyait dans la partie supérieure de la croix un visage humain avec le corps jusqu'à la ceinture (le Père), sur la poitrine une colombe (l'Esprit-Saint), et, cloué sur la croix, le corps d'un autre homme (le Fils)."

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« Un peu en-dessous de la ceinture, on voyait, suspendus en l'air, un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui roulaient sur les joues du Crucifié et aussi d'une blessure de la poitrine. »

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« Sur le bras droit de la croix, il y avait Notre-Dame [...] (C'était Notre-Dame de Fatima avec son Cœur immaculé sur sa main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d'épines et des flammes.) Sous le bras gauche de la croix, quelques lettres semblant faites d'eau cristalline, coulant au-dessus de l'autel, formaient ces mots : GRÂCE ET MISÉRICORDE. »

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« Je compris qu'il m'était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler. Ensuite Notre-Dame me dit : « II est venu le moment auquel Dieu demande au Saint Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé, promettant de la sauver par ce moyen ».

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« Passé quelque temps, je rendis compte au confesseur de la demande de Notre-Dame. Sa Révérence employa quelques moyens pour qu'elle se réalisât, agissant de manière qu'elle puisse arriver à la connaissance de Sa Sainteté Pie XI. »

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« En diverses communications intimes, Notre-Seigneur n'a pas cessé d'insister sur cette demande, promettant dernièrement que si Votre Sainteté daignait faire la consécration du Monde au Cœur immaculé de Marie, avec mention spéciale de la Russie et ordonner que, en union avec Votre Sainteté et en même temps, la fassent aussi tous les Évêques du monde d'abréger les jours de tribulation par lesquels Il a déterminé de punir les nations par la guerre, la famine et diverses persécutions contre la sainte Église et Votre Sainteté. [...] »

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« Avec le plus grand respect et révérence, j'implore la bénédiction apostolique. » ( Sœur Lucie , 2 décembre 1940 ) .

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